Le Président ripoux de l’université de Toulon en appel (addendum)
Condamné en février dernier en première instance, Laroussi Oueslati avait fait appel….
Le 26 févier dernier, M. Oueslati a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour corruption passive, détournement de fonds publics et faux pour trafic d’inscriptions massives d’étudiants chinois à la rentrée universitaire 2008/2009.
Une affaire qui traîne, qui traîne….
L’affaire avait commencé fin 2008 quand un maître de conférences avait porté plainte pour un « éventuel trafic de diplômes au profit d’étudiants chinois » à l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’université. Peu après, une enseignante avait fait l’objet d’une tentative de corruption par courriel, puis c’est au directeur de l’IAE qu’on avait proposé 100.000 euros s’il aidait des étudiants chinois maîtrisant mal le français à réussir leurs examens.
Durant l’enquête, plusieurs témoignages avaient fait état « d’une augmentation exponentielle des étudiants chinois ne maîtrisant pas le français ». Certains ont évoqué des contreparties: 1.000 euros au président d’Université et 2.000 pour les tenants de la filière chinoise.
L’ancien président d’université avait ensuite été révoqué de ses fonctions en octobre 2009 selon une procédure disciplinaire dont il avait contesté les formes auprès du Conseil d’Etat qui lui avait donné raison. Il avait alors joué la corde de la victimisation « …… Je ne veux pas croire au délit de métèque… encore que… « .
Les mêmes réquisitions qu’en première instance…
Dans ses réquisitions, l’avocat général Pierre-Jean Gaury a insisté sur « la mainmise, sur l’ensemble de l’université » qu’avait M. Oueslati, qui « tenait l’ensemble des rouages, qu’il avait confisqués pour l’ensemble des prises de décision« . Le « système, centralisé, ne fonctionnait que sur la simple volonté de M. Oueslati » et « on sait qu’il a demandé des avantages« , qu’ils soient financiers, en nature ou de nature sexuelle, a lancé le magistrat, ajoutant, sur ce dernier point, que « de ce côté la M. Oueslati était particulièrement actif« . « Il n’a définitivement pas sa place dans la fonction publique« , a estimé l’avocat général, demandant trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, une indiction d’exercer une fonction publique durant 5 ans (on se demande bien pourquoi seulement cinq ans…) et 30.000 euros d’amende. Il considère que « les faits de corruption passive sont caractérisés«
Addendum du 15/12/2016
L’ancien président de l’université est condamné ce mercredi à deux ans de prison avec sursis. La cour d’appel n’a pas retenu les accusations de corruption.
La juridiction a rendu son délibéré hier mercredi 14 décembre 2016 dans l’affaire des inscriptions irrégulières d’étudiants chinois. Laroussi Oueslati, président de l’université de Toulon entre 2007 et 2009, a été condamné à deux ans de prison avec sursis par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, pour faux et détournement de fonds publics.
Huimin Ren, ancienne étudiante, a quant à elle été reconnue coupable de « recel de détournement de fonds public » (emploi fictif). Elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis.
La cour d’appel n’a pas retenu l’accusation de corruption visant initialement les deux prévenus, ont fait valoir leurs avocats à l’issue du délibéré.
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du président du Sénat corrompu par Sarkozy un avocaillon qui a empoché 740000 euros comme avocat
pour 350 heures de travail d’avocat plus de deux mille euros horaire, Le scandale avait été révélé par
Le Canard